Irina venait de prendre position dans le coche. A son tour, Haironthe prit place comme la jeune femme ajouta :
-Il m'arrive parfois de songer à ce qu'aurait été notre vie si celle-ci ne vous avait point joué de mauvais tour au jour de votre anoblissement... Peut-être auriez-vous fini par me demander de vous épouser...
Notre homme de se fendre d'un sourire, une lueur nouvelle dans le regard.
- Ce n'est pas "peut-être". C'est certain. Je porte d'ailleurs à cet égard précis un regret...éternel...
Légère pause avant de reprendre :
Concernant mes désirs judiciaires. Je sais hélas qu'ils sont plus chimériques qu'autre chose. J'ai surtout à coeur de me rendre utile au service de mon duché. Le reste, in fine, importe peu.
-...peut-être aurions-nous vécu en ce fief au abord de l'Italie et passé nos étés en Provence, là où j'ai vécue enfant...
Haironthe se pencha, prit les mains de la jeune femme dans les siennes et reprit :
- Je vous fais la promesse, Irina Liszt de vous amener, sous peu, sur l'une de ces plages de Provence et dans l'un des charmants villages du nord de l'Italie.
Posant son regard dans les prunelles azurées de la jeune femme, Haironthe prit quelques instants comme pour attester de la véracité de ses propos.
L'attelage s'élança alors. L'intérieur était confortable et la lumière rougeoyante du jour mourant semblait jouer sur le visage d'Irina. Alternant entre ombre et lumière ce jeu de lumière sublimait encore les traits de la jeune femme.
-Il m'arrive parfois de songer à ce qu'aurait été notre vie si celle-ci ne vous avait point joué de mauvais tour au jour de votre anoblissement... Peut-être auriez-vous fini par me demander de vous épouser...
Notre homme de se fendre d'un sourire, une lueur nouvelle dans le regard.
- Ce n'est pas "peut-être". C'est certain. Je porte d'ailleurs à cet égard précis un regret...éternel...
Légère pause avant de reprendre :
Concernant mes désirs judiciaires. Je sais hélas qu'ils sont plus chimériques qu'autre chose. J'ai surtout à coeur de me rendre utile au service de mon duché. Le reste, in fine, importe peu.
-...peut-être aurions-nous vécu en ce fief au abord de l'Italie et passé nos étés en Provence, là où j'ai vécue enfant...
Haironthe se pencha, prit les mains de la jeune femme dans les siennes et reprit :
- Je vous fais la promesse, Irina Liszt de vous amener, sous peu, sur l'une de ces plages de Provence et dans l'un des charmants villages du nord de l'Italie.
Posant son regard dans les prunelles azurées de la jeune femme, Haironthe prit quelques instants comme pour attester de la véracité de ses propos.
L'attelage s'élança alors. L'intérieur était confortable et la lumière rougeoyante du jour mourant semblait jouer sur le visage d'Irina. Alternant entre ombre et lumière ce jeu de lumière sublimait encore les traits de la jeune femme.